1914. Eugène, aussi beau qu'insolent, part pour le front comme engagé volontaire. Affecté à Verdun en 1916, il est blessé lors des combats par un éclat d'obus. Il y laisse la moitié de son visage. Eugène va vivre alors une irrépressible descente aux enfers : comment continuer à vivre lorsque le miroir nous donne à voir les restes de ce qui a été et ne sera plus ? Au Val-de-Grâce où il est hospitalisé, Eugène va rencontrer les architectes de sa nouvelle vie et suivre les pas, ou plutôt l’ombre, d'un certain Cyrano de Bergerac…
Je vous recommande chaudement Les Vibrants, une "fresque romanesque" qui s’attache aux parcours douloureux des Gueules Cassées. Soutenu par un travail sonore très soigné et une élégante scénographie de voiles blancs, le spectacle évite tout pathos et offre aux quatre comédiens une belle partition historique, romanesque et suffisamment maligne pour que l’on se demande si cet Eugène a bel et bien existé… ou pas."
La république du Théâtre (Charlotte Lipinska)
Les vibrants de Aïda Asgharzadeh par la Cie Teknaï - A voir le vendredi 18 novembre à 20h30 (durée 1h30) au Théâtre Rutebeuf -Tarif : 21 € - 15 € - 11 € - 8 € : Adolescents et adultes
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