La scène se répète depuis 14 semaines. Près de 500 fidèles se sont rassemblés, ce vendredi, devant la mairie de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) pour une prière de rue. Trois mois après son expulsion de la salle de prière, rue d’Estienne d’Orves, l’association de La Grande Mosquée de Clichy demande toujours au maire (LR) Rémi Muzeau de leur proposer une solution durable.
«La porte du dialogue est fermée avec la mairie. Nous, nous ne lâcherons pas», prévient Ezzeldine, membre de l’association. Une situation de blocage que reconnaît l’édile lui-même. «Je ne discute pas avec ceux qui prient dans la rue. Ce ne sont pas des Clichois», cingle Rémi Muzeau, assurant «ne reconnaître personne».
Pourtant, les relations entre les deux parties s’étaient réchauffées à l’occasion du ramadan, qui s’est terminé ce début de semaine. La mairie a mis à disposition des fidèles le gymnase Léo Lagrange pour la prière de nuit. Sauf les trois derniers jours, à cause d’une compétition de volley-ball. «Nous avons dû prier dehors, de 23h à 1 heure, sans lumière, à côté des toilettes avec femmes et enfants», raconte, la voix grave, Smaïl Elbaz, porte-parole de l’association. «Nous l’avions convenu avec eux», se défend Rémi Muzeau. (...)
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