Le jeudi 25 mars, le Comité Français pour Yad Vashem a remis à deux Clichois -Yvonne et Edmond Fournier- à titre posthume, la Médaille des Justes pour les Nations, une médaille décernée à ceux qui ont sauvé des personnes juives au péril de leur vie. (...)
Des élèves du collège Van Gogh ont ensuite raconté le sauvetage de Serge Sukiennic, Rachel Gotlib et Esther Sukiennic par Yvonne et Edmond Fournier. En 1929, Zélik et sa femme, Esther, originaires de Pologne, s’installent à Paris. Quelques années plus tard naît Serge, et la soeur d’Esther, Rachel, vient les rejoindre.
Quand la guerre éclate, en 1939, des lois antisémites sont appliquées. Zélik est déporté à Auschwitz en 1942. Serge ne reverra jamais son père. Après avoir échappé à la rafle du Vél d’Hiv, il s’enfuit chez un oncle, avec sa mère et sa tante. Chez la voisine, il rencontre Yvonne Allanic, qui, prise de compassion, décide de les héberger. Secrétaire dans une usine de Clichy, elle les installe dans son studio. Son mari, Edmond Fournier, participe aussi à leur sauvetage. Grâce à de faux noms d’usage, ils tiendront jusqu’à la Libération, en 1945.
"Il faut beaucoup de courage et de détermination pour faire ce qu’ils ont fait. Je remercie également les Clichois anonymes qui ont su ce qui se passait et qui n’ont rien dit", a conclu Serge Sukiennic.
> Lire l'article -et voir la vidéo- sur le site de la Ville (26/03/10)
> Lire l'article du Parisien (29/03/10)
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